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Séjour à Madrid... entre deux manifestations et verres de sangria

[Carozine découvre le Madrid de Mademoiselle Ma Gamine... et viva España !]

2 Fév. 2013

Carozine visite Madrid [Espagne]
Bon, allez, cela fait des semaines (pardon... des mois !) que je suis revenue de mon escapade à Madrid et il est désormais plus que temps de vous en faire part. Motivée par le fait qu’Easy Jet, en bon low cost, a pris la très mauvaise décision de fermer son comptoir Bordeaux – Madrid pour faire trois francs six sous d’économie, qu’il était donc urgent de profiter des tarifs réduits au possible de la compagnie aérienne, mais surtout par le fait que Mademoiselle Ma Gamine y habite et que cela faisait des lustres que je ne l’avais pas vue, mon sang ne fit qu’un tour et je pris les billets d’avion qui me conduiraient à Madrid, découvrir le train de vie à l’espagnole (car j’étais bien allée à Barcelone auparavant mais, comme dirait Mademoiselle Ma Gamine, Barcelone n’est pas l’Espagne, il faudrait voir à ne pas confondre, ma bonne dame). Et qu’existe-t-il de mieux que de découvrir Madrid avec un guide local, qui nous conduit dans toutes les petites adresses savoureuses ? En piste, ding ding ding, les passagers du vol 7820 à destination de Madrid sont priés de se présenter à la porte 3 pour un embarquement immédiat.

Madrid et sa plus célèbre place

Madrid : capitale du cochon sous toutes ses coutures, de la sangria et des tapas

Premier jour du séjour à Madrid : Plaza Mayor & Mercado San Miguel...

Madrid & la plaza Mayor [Espagne]
Madrid,la plaza Mayor & son animation
Madrid, le Mercado San Miguel & son cochon à emporter
Madrid & la phobie de l'accordéon
Portefeuille franchement dégarni oblige (mais cela est détail technique), il fut décidé de prendre le métro depuis l’aéroport jusqu’à l’hôtel et là, surprise de taille, le gouvernement espagnol, comme nous l’apprendrons par la suite, a récemment pris la décision, pour cause de crise économique, non seulement d’augmenter les tarifs des tickets de métro du simple au double pour les Madrilènes mais également de taper un peu sur les touristes en surtaxant les stations desservant l’aéroport. Mais qu’à cela ne tienne, les vaillants petits soldats que nous sommes montèrent donc dans un métro rutilant (et la RATP pourrait en prendre de la graine), parmi une foule caquetant avec virulence (quelle idée aussi d’aller dans un pays dont on ne parle pas un traitre mot, vous me direz, oui, ce n’est pas faux, mais cela fait partie de l’aventure et l’Italie n’était pas encore à l’ordre du jour) pour débarquer en plein quartier d’affaires, non loin du sublime Parque del Retiro.
A peine les valises posées (notez qu’en cela Easy Jet facilite grandement les choses), nous primes la direction de la porte de Alcala (par laquelle transitent les moutons lors de la transhumance, que nous avons malheureusement manquée à quelques jours près), du Paseo del Prado et du quartier de la Plaza Santa Ana, où nous avons pu déguster (à l’heure espagnole, je vous prie) une paëlla végétarienne, oui oui. Bon, que la facture n’ait pas été tout à fait du montant que nous avions compris quand le monsieur bedonnant s’était approché tout sourire pour nous abreuver de mots inconnus en nous disant « si si » est un détail sur lequel je ne m’attarderai pas, en revanche, la paëlla était tout simplement délicieuse et contribua largement à notre pas d’empereur alourdi quand nous ressortîmes pour prendre la direction de la Plaza Mayor, une place somptueuse et majestueuse, tout de rouge vêtue et rappelant étrangement (mais vaguement) la Place des Vosges, pour ensuite sillonner à travers les ruelles du centre ville, autrefois instauré par les Autrichiens (l’histoire des occupations de l’Espagne pourrait tenir en haleine pendant des heures), découvrir le ravissant Mercado San Miguel (repère de bobos, un pur régal pour les yeux) pour nous diriger vers la petite Plaza Paja. Fait remarquable et agréable, les Madrilènes ont pris l’habitude de servir des tapas quand vous prenez un verre (bon, les végétariens sont toutefois en contrée hostile) mais surtout de chasser les accordéons qui nous envahissent en France, certains bars, d’ailleurs, n’hésitent pas à mettre des pancartes « interdit aux accordéonistes ».

Madrid et ses façades traditionnelles
... Madrid nocturne & la Porte del Sol

Madrid & la Porte del Sol [Espagne]
Madrid & son symbole [oui, il y avait des pommiers avant à Madrid]
Le soir, nous retrouvâmes Mademoiselle Ma Gamine à la Porte del Sol, dont le clocher emblématique sert de point de repère et de rencontre (fait amusant, à l’année nouvelle, les Espagnols se regroupent devant le clocher de la Porte del Sol pour manger un grain de raisin par son de cloche, et il y en a douze pour les petits malins qui se demanderaient à quelle heure ils se retrouvent ; cette tradition ancestrale est censée apporter richesses, amour, gloire, beauté, bref la totale ou presque) aux Madrilènes et il fut alors temps d’organiser la soirée selon l’heure espagnole : 19h = apéritif ; 22h = dîner (mais l’heure du dîner reste quelque chose de très aléatoire et impénétrable à la Française que je suis, car 22h, ça va, 21h, c’est trop tôt, mais 22h30, vous n’êtes plus vraiment certain d’avoir de la place et, à minuit, que les cuisines soient encore ouvertes dans certains endroits... complexe, en somme !). Il fut donc décidé d’aller manger des tapas dans le quartier haut de Madrid, une fois la Gran Via traversée (une épreuve, presque), dans ce qui a été décrété comme étant le quartier gay (Chueca) de Madrid, dans un bar à tapas typique de la capitale : El Tigre del Norde. Le concept y est radicalement simple : vous prenez des pintes de sangria (ou de bière ou tout autre alcool qui vous fera envie) et les serveurs zigzaguent ensuite jusqu’à votre table, un plateau rempli d’assiettes débordant de tapas en tout genre, car les tapas sont à volonté. Mademoiselle Ma Gamine étant parvenue, dans le brouhaha ambiant (personnes ayant besoin de calme, s’abstenir) composé des conversations alcoolisées d’Espagnols vociférant, à faire comprendre au serveur que nous étions végétariens, nous avons eu des assiettes de Manchego et pâte de coing (tapas classique s’il en est à Madrid), de la tortilla de patata (que les Espagnols mangent sur des tranches de pain), des patatas bravas et des champignons farcis à la viande (oui, le concept de végétarien a encore un peu de mal en Espagne, mais cela fit le bonheur de Mademoiselle Ma Gamine).

Madrid : le palais de cristal

Madrid... une capitale avec des espaces verts à n'en plus finir

Deuxième jour à Madrid : Parque del Buen Retiro & le Palacio Cristal

Madrid & ses cafeteria
Madrid & le Parque del Retiro
Madrid & le Palacio Cristal
Prendre un petit déjeuner à Madrid fut une épreuve que je ne parvins absolument pas à remporter : ayant pris le parti de tester les cafeteria locales, où les Madrilènes déjeunent accoudés au comptoir, nous nous sommes retrouvés, légèrement égarés, devant un grassouillet et mal aimable serveur qui refusait de comprendre l’anglais et, en guise de thé (qui se prononce donc [té] en espagnol, admettez que l’on est pas non plus à des kilomètres du [tea] anglophone, mais passons), je me retrouvai donc avec un chocolat (que je n’apprécie pas plus que cela) et un croissant tout dur, quelle idée aussi, me direz-vous de prendre un croissant à Madrid. Le challenge du jour suivant sera donc de parvenir à déguster un toast au beurre (car mon voisin en mangeait un, cela doit donc être possible), quel suspens. Mais place désormais au ravissant (et immense) Parque del Buen Retiro, dont l’ambiance paisible de la matinée change radicalement avec l’affluence qu’il connaît en soirée, quand les barques menacent de créer un embouteillage sur le plan d’eau (l’Estanque) dominé par le monument à Alfonso XII (la Glorieta Sardana). Dans le Parque del Retiro, vous croiserez la seule (du moins au dire des Espagnols qui n’en sont pas peu fiers) statue représentant le diable (le Monumento al Ángel Caído, à savoir la statue de l’ange déchu, en français dans le texte ) mais surtout le Palacio de Cristal, magnifique verrière en fer forgé surplombant un petit lac dans lesquels les arbres prennent racine. Le Parque del Retiro, à Madrid, est un véritable havre de paix, mêlant harmonieusement jardins à la française et jungle luxuriante, forêt sauvage et arbres taillés aux ciseaux. Fait étrange pour des Français, le Parque del Retiro ne semble jamais fermer ses lourdes portes de fer ; quelle que fut l’heure (tardive) à laquelle nous rentrions, le Parque del Buen Retiro était toujours ouvert (ce qui peut expliquer les réflexions de mon guide touristique sur les choses louches et répréhensibles qui peuvent s’y passer dans les fourrés). Et je ne résiste pas à la tentation de vous montrer la photo de la statue du diable !

Madrid et ses plaques indiquant les rues
... Le jardin botanique, le Barrio las Lettras & le Palacio Real

Madrid & le Jardin Botanique
Madrid & le Barrio las Lettras [Espagne]
Madrid & le Palacio Real [Espagne]
Madrid & le Campo del Moro
Madrid & le temple Debod [Espagne]
La suite de notre excursion à Madrid se poursuivit avec la découverte du marché aux livres, qui mène jusqu’au Real Jardín Botánico, qui vaut le détour, si vous avez un peu de temps devant vous et que le temps est aussi clément que celui dont nous avons profité. Après avoir parcouru le Paseo del Prado et traversé le Barrio las Lettras (dont les ruelles biscornues portent des noms d’écrivains célèbres et mythiques), notre première pause déjeuner se fit sur la plaza Santa Ana, au restaurant Tartuffo où nous avions repéré des empanadas, ce qui se révéla être une idée déplorable (outre le goût peu savoureux des plats, nous avons eu la surprise de payer le pain que nous n’avions pas touché), et nous fîmes donc un second arrêt dans un restaurant sonnant italien et se targuant d’être végétarien (Il Piccolino delle Farfalla), mais il s’avéra que le cuistot n’avait probablement jamais mis les pieds en Italie et n’avait pas la moindre petite idée de ce qu’est une pizza. Ceci étant, nous ne perdîmes pas notre courage et nous rendirent, à travers les ruelles menant jusqu’à la plaza Mayor puis la place de la Comédie, au Palais Royal (Palacio Real), magistral bâtiment d’un blanc éclatant et ayant pour proches voisins, d’une part, l’Opéra de Madrid (Teatro Real) et, à l’opposé, la toute nouvelle cathédrale Nuestra Señora de la Almudena, terriblement imposante avec ses dômes et multiples statues, dominant la place des armes (où nous n’avons absolument pas vu la relève de la garde, pour cause de mauvais timing, celle-ci, aux dernières nouvelles, aurait lieu le premier mercredi du mois à midi). Aux pieds du Palais Royal se trouve le Campo del Moro (où les Maures avaient établi leur campement il y a fort fort longtemps) et ses petits oiseaux verts, qui semblent tout droit échappés des volières royales. En remontant le Campo del Moro, vous arriverez au jardin royal, le Jardìnes de Sabatini. En vous orientant vers la gauche, vous parviendrez alors sur la Plaza de España, dominée par deux immenses tours (qui rappellent la fièvre des buildings ayant animé les architectes du monde entier il y a quelques années de cela et dont l’une se nomme la Torre de Madrid) mais surtout par l’imposant monument à la gloire de Cervantès (entouré de Don Quichotte et de Sancho Pança). En continuant votre promenade des jardins de Madrid, vous parviendrez à la langue boisée du Parque Montaña, qui abrite le temple Debod, en provenance directe d’Egypte et que Madrid a récupéré suite à sa submersion par le barrage d’Assouan. Le retour à la civilisation (et à notre point de rendez-vous avec Mademoiselle Ma Gamine) se fit à travers la Gran Via, ses théâtres aux affiches de comédies musicales, ses cinémas et ses buildings au sommet desquels trônent souvent des trésors architecturaux ; Gran Via, une fois la nuit venue, a des allures de Time Square. Mademoiselle Ma Gamine décréta qu’il était grand temps pour nous de tester les alcools espagnols, et nous prîmes donc la direction du Rustika Cafe, où j’ai pu découvrir le rebujito, une boisson typique du sud de l’Espagne et qui fait les beaux jours des feria (un mélange de vin moelleux et de quelques gouttes de Sprite). Pour les quelques métalleux traînant sur Carozine, sachez qu’il y a des bars metal à Madrid et que le plus sympathique d’entre eux est El refugio ; quant aux amateurs de tapas, ils apprécieront indéniablement la suite : nous avons atterri (à une heure quelque peu tardive) dans un petit restaurant à tapas géré par un petit vieux fort sympathique : La Pomarada, où nous avons dégusté les meilleures tapas de Madrid (du moins des bar à tapas que nous avons testé lors de cette escapade à Madrid) avec les éternelles patatas bravas, des œufs brouillés aux pimientos, des tortilla de patata et des beignets de champignons au roquefort. Un pur régal.

Madrid et le célèbre plan d'eau (pris d'assaut par les touristes)

Vacances à Madrid... pour apprendre l'art de vivre à l'espagnole

Troisième jour à Madrid : Mercado del Paz & Casa de Campo

Madrid & pimientos du Mercado del Paz
Madrid & son architecture
Madrid & la Gran Via
Le challenge de la matinée fut de réussir à commander un petit déjeuner comme celui dont je rêvais… ce fut un lamentable échec. Arrivés au Mercado del Paz, l’un des marchés couverts les plus reconnus de Madrid, nous nous installâmes à la brasserie faisant l’angle avec le Mercado del Paz et, gestes à l’appui, je commandai un toast au beurre (du moins, le pensé-je, oui oui, avec un « é » comme à la vieille école) et un café au lait pour me retrouver avec un toast à la tomate et un expresso… mon espagnol a encore un peu de plomb dans l’aile ! Qu’à cela ne tienne ! Notre journée était placée sous le signe de la flânerie sous le soleil de Madrid, nous visitèrent donc le Paseo Recoletas, avec ses célèbres terrasses tant appréciées des Madrilènes (le café El Espejo et son look rétro !), puis traversâmes le Barrio las lettras pour rejoindre la plaza Paja où se trouve un restaurant végétarien original et pas mauvais du tout (El Estragon) et ensuite aller visiter de l’autre côté du minuscule fleuve de Madrid, dont je ne connais pas le nom, le Casa de Campo, accessible par un téléférique fort sympathique (qui se prend dans le parque Montaña, quelques mètres après le temple Debod) : la forêt y est aride et encadre un petit lac où les Madrilènes viennent nager (oui oui, il y a des gens toqués au point d’aller faire trempette en plein mois d’octobre, même si le temps était suffisamment clément pour se balader en t-shirt dans Madrid) et faire de l’aviron. Après avoir usé nos semelles, il ne nous restait plus qu’à retrouver Mademoiselle Ma Gamine pour une nouvelle nuit madrilène ; cette fois, direction un apéritif (bien mérité) puis un restaurant grec délicieux (Delfos, et oui, nous allons jusqu’à Madrid pour manger grec… !) avant de découvrir une boîte de nuit venant d’ouvrir : We Rock, qui, comme son nom l’indique, ne passe pas de rap pendant la soirée, à la déco rock n’roll plutôt sympa (il y avait des tables designées aux images des différents groupes de metal, ouiiii !) et qui me permit de réaliser, non sans surprise, le pourquoi du comment le gel antibactérien pour les mains ne fonctionne pas en Espagne : les Espagnoles ne savent tout simplement pas se servir d’un robinet.

Madrid et son palais royal

Séjour à Madrid... aïïïïïïï (exclamation préférée des Espagnols)

Dernier jour à Madrid : Chueca & Atocha

Madrid & les paseo [Espagne]
Madrid & ses cerveceria
Avec toutes ces allées et venues, il nous restait un quartier dans lequel nous n’avions que peu mis les pieds (et non, nous n’avons pas fait le Prado, honte sur nous, mais nous avions tellement envie de profiter du beau temps !) : Chueca, ses rues animées et commerçantes. L’objectif original de la promenade était d’atterrir dans la boutique Korres (nous n’en avons pas à Bordeaux) mais, happés par l’animation de la rue Fuencarral, nous nous sommes laissés portés de petites rues en places arborées pour ensuite arriver, à l’autre bout de Madrid, à Atocha (gare de Madrid où Pedro Almodovar a filmé certaines séquences de ses films et tristement célèbre pour les attentats qui ensanglantèrent Madrid il y a quelques années de cela) pour visiter le quartier Lavapiés où vit Mademoiselle Ma Gamine, près du musée Reina Sofia, coin ruisselant de bobos, de terrasses et de petits restaurants, non loin du Barrio las lettras. Nous devions y dîner végétarien mais la carte du restaurant nous fit fuir et nous posâmes nos fesses dans le meilleur restaurant que nous ayons testé à Madrid : Cuchuffo, des pâtes fraiches faites maison et une sangria à se damner. Il ne nous restait plus qu’à dire au revoir à notre Mademoiselle Ma Gamine et à Madrid, qui possède un charme indéniable avec ses immeubles bariolés, ses balcons en fer forgé (d’ailleurs, vous pourrez remarquer que toutes les fenêtres situées en rez-de-chaussée sont entièrement embrigadées derrière des barres de fer), ses petites ruelles dont les noms rappellent le passé royal et littéraire de la capitale. Madrid foisonne, pétille et vit au rythme endiablé des Madrilènes, des tapas et de l’alcool ; elle reste une capitale accessible et où il fait bon passer quelques jours, en flânant dans les rues.

Petit P.S. aux éternels angoissés que les journaux affolent en montrant des scènes improbables se déroulant en Espagne : les rues de Madrid sont sûres et l’on s’y sent souvent moins agressé que dans les rues parisiennes. Madrid a beau être une capitale, elle sait prendre son temps, vivre langoureusement et apprécier la douceur de vivre.

Voyage à Madrid [Espagne] : l'ancienne poste... devenue mairie depuis peu

Les photos de Madrid

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    MadridLa cathédrale Nuestra Señora de la Almudena

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    MadridLe Palacio Real... depuis le Jardìnes de Sabatini

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    MadridLe Metropolis... qui ouvre Gran Via

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    Madrid Le Palacio Cristal [Parque del Buen Retiro]

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    MadridLa Gran Via

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    MadridLe Parque del Buen Retiro... à l'heure de pointe

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    MadridLa Plaza Mayor

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    MadridLe Temple Debod

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Petites adresses de Madrid (*)

(*) Testées et approuvées par des végétariens. Naturbier – Plaza Santa Ana, Madrid
Pour la paëlla végatarienne
El Tigre del Norde – hortaleza 23, Madrid
Tapas à volonté et pintes de sangria
La Pomarada – Cuesta de San Vicente 40, Madrid
Restaurant à tapas (probablement les meilleures de Madrid)
El Estragon – plaza Paja, Madrid
Restaurant végétarien
Cuchuffo – Argumosa 12, Madrid
Restaurant délicieux proposant des pâtes fraiches et surtout la meilleure sangria de Madrid

2 février 2013

Aber je want etwas altra !

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Escapades . . Caroline D.